LES AMES ERRANTES
et autres morts malfaisants
Accueil |
Origine
de ces croyances |
Typologie
de ces ames |
Témoignages |
Livre
d'or |
Liens |
Le
webmaster |
Contact |
Témoignages sur ces
ames
Les formes non humaines (animales le plus souvent)
Dans la Chronique de Frankenstein, Martin
Kolbitz note pour l'année 1605 :
Au printemps et en été, un monstre s'est montré, souvent sous la forme
d'un chien, tantôt sous celle d'un veau, durant la nuit, avant et après
minuit ; on l'a appelé la Rothe ou la Drothe. Il a terriblement persécuté
les gens, sur la route qui mène de Baumgarten à Frankenberg, à proximité
du bois. Il s'est laissé voir des voyageurs en plein jour et s'est jeté
sur eux, comme une grosse quille ; il a violemment tourmenté les
passants, si bien que plus personne n'a osé suivre cette route ; quand
Martin Riedeln l'a empruntée, il a été tellement molesté qu'il en est
mort trois jours plus tard.
On ne se laissera pas égarer par le mot " monstre " ; il
signifie " revenant " et est l'équivalent du latin monstrum qui
possède le même sens. Dans les croyances populaires d'outre-Rhin, ce
revenant qui se jette sur les passants est aussi appelé Aufhocker
(appesart) ; son poids est quasiment insupportable et la personne qui a été
attaquée reste quelque temps dans un état de grande faiblesse qui peut
entraîner son décès. Le mort malfaisant de Neustadt prend diverses
formes, mais ce n'est pas une nouveauté puisque, dès 1210 environ, nous
rencontrons des revenants à métamorphose sur lesquels les témoignages
se multiplient au XVe siècle. Les formes animales les plus courantes à
cette époque sont le chien, le cheval, le corbeau, la chèvre, les autres
étant une boule de feu voire un buisson ardent. Chaque région d'Europe a
développé ses propres représentations. À une époque plus proche de
nous, on a prétendu que ces revenants se montraient aussi en tant que
poux, puces et tiques, parasites bien entendu vampiriques. |
Les autres temoignages :
|